Lundi 15 janvier – Rencontres préliminaires


Levé à l’aube (6 h du matin, alors que gens pensent que je suis en vacances, c’est l’aube, d’accord?), j’accompagne Geneviève à son travail. Elle doit quand même rouler plus d’une heure pour se rendre de Sainte-Anne aux Abymes, près de Pointe-à-Pitre. Geneviève est infirmière territoriale pour la protection judiciaire de la jeunesse de Guadeloupe. C'est par ailleurs grâce à elle si je me retrouve ici pour les Assises.

Max Melin, avec qui je suis en communication depuis quelques mois pour préparer cet événement, vient m'y chercher pour aller rencontrer Myriam Chollet, qui est Directeur-Coordonnateur administratif au Réseau Addictions CEDOSS. J'ai écrit son titre au masculin parce que c'est comme ça sur sa carte... 


On discute de la possibilité de faire une formation complète en Guadeloupe. Je propose de communiquer avec Christian Mésenge, directeur du département Santé à l’Université Senghor. Un tel partenariat permettrait peut-être d’intégrer cette formation à un diplôme universitaire reconnu, ce qui attire davantage les participants.


Ensuite, j’accompagne Max à son bureau où nous nous entendons sur le contenu de ma présentation de jeudi matin et de l’approche pratique de l’atelier de trois heures de l’après-midi. Il me reconduit ensuite à Sainte-Anne rejoindre Gérard. Comme ancien président du CA du golf de Saint-François, il m’y amène pour manger. C’est délicieux. Un repas au poisson frais… c’est vraiment la place pour en profiter.

De retour vers la maison, la pluie commence… et ne finit pas. C’est ainsi depuis le début de la tempête tropicale Rafaël le jeudi ou vendredi précédent. Rapidement, le niveau de l’eau monte dans la piscine, mais aussi sur le terrain. Il faut donc écoper pour évider tout débordement.

Geneviève arrive du travail sous une pluie battante et l’orage. L’électricité va et vient… Gérard doit même démarrer une génératrice afin de permettre la préparation du repas. Heureusement, il y a des ti-punchs pour nous redonner courage! J’accompagne aussi Gérard chez un voisin, Christophe, pour emprunter ses bâtons de golf pour le lendemain. On arrive malheureusement à la noirceur dans ce qui semble être une magnifique villa en bordure de mer. Christophe nous accueille, en compagnie d’un de ses jeunes fils, puis arrive sa charmante épouse et l’autre garçon. On me fait visiter la salle de séjour, où les proprios viennent d’accrocher trois tableaux carrés dont ils sont très fiers, des portraits peints sur des lettres en trois dimensions collées sur des planches. Des clous à finir distants d’un cm environ font le tour des quatre côtés d’environ 50 cm chacun. Puis on me mène sur la terrasse, auprès d’une piscine creusée qui a la forme d’un large demi-cercle et qui domine la mer… que je ne vois pas, mais que j’entends, avec les vagues qui frappent les rochers en contre-bas. Dans une magnifique cuisine très moderne, avec un toit «cathédrale», un peu comme dans la salle de séjour à Sutton, Christophe nous offre un autre ti-punch, alors que sa copine s’occupe de coucher les enfants. Deux chirurgiens-dentistes… pas  trop de problème d’argent semble-t-il!

De retour à la maison, le repas est agréable. La pluie s’est calmée. Je fais quelques longueurs de piscine et me couche vers minuit.

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